top of page

Merveilleux Han Shan

Photo du rédacteur: Fitaki LinpéFitaki Linpé

Après avoir l'an passé goûté aux poèmes du "merveilleux Han Shan" ermite du Mont-Froid,

et désiré offrir une sélection de ses textes en poétibus, voici qu'il me revient par un autre chemin.

Mes visites montpelliéraines se soldent souvent -et je ne devrais pas- par l'achat d'un livre. C'est le Riprap de Gary Snyder, recueil de jeunesse, qui me le ramène.

En seconde partie, - je ne le vis qu'après - ses traductions de poèmes chinois, en l'occurence ceux de Mont-Froid, ermite et poète du 8 ème siècle qui portait le même nom que le lieu qu'il avait adopté.

Comme il m'est revenu, j'ai décidé de porter à la connaissance d'un hypothétique public,

les grands poètes chinois et japonais. Oh, juste quelques éléments biographiques et guère plus que trois poèmes chacun.Je ne suis pas un érudit. Il y aurait les classiques, Han Shan, Chia Tao, Li Bai, Du Fu et Bai Juyi, ainsi que Wang Wei, et versant Nippon, Saigyo, Ryokan, Buson, Issa et Santoka. Basho étant plus connu, je le laisse

à toute la littérature écrite à son propos.

L'oralisation de ces textes est prévue pour le printemps prochain.


Quel personnage mystérieux que ce Han Shan

immortel chinois du Septième siècle

ermite fou du Mont-froid

poète des hauteurs

-traduit par l'entreprenant Gary Snyder

compagnon de route de Jack Kerouac-

et dont les éditions Moundarren

nous ont récemment transmis les textes

poèmes tout aussi spirituels que plaisants

enseignement non dualiste

parole puissante du tao

ou du bouddhisme, c'est selon

effervescence toujours actuelle

un pilier contre l'ignorance


Le corps vêtu d’une bure en fleurs du ciel

Les pieds chaussés de sandales en poil de tortue

À la main un arc en corne de lièvre

Pour abattre le démon de l’ignorance


Han Shan


À cheval, je traverse une ville en ruine

La ville en ruine bouleverse le voyageur

Hautes et basses, les anciennes murailles

Grands et petits, les tombeaux antiques

Seule tremble l’ombre des herbes solitaires

Pour toujours est figé le bruit des grands arbres

Devant tous ces ossements d’inconnus, je soupire

Dans les histoires d’immortels ne figurent pas leurs noms »


— Poésie dans la traduction de Mme Cheng et M. Collet



Posts récents

Voir tout

Comentários


bottom of page